Logo Espace Concours
Une formation accessible
Et Tout commence...
Prix d’un appel local,
Lundi au Jeudi : 9h à 18h
Vendredi : 9h à 17h
Demande de documentation

Annales de l’épreuve de culture générale concours infirmière

Métier
Annales de l'épreuve de culture générale concours infirmière

TEXTE N°1 : MOTARD, UNE ROUTE A RISQUES

Depuis 3 ans,la sécurtié routière enregistre des résultats encourageants en matière d’accidentologie. L’année 2004 ( 5232 personnes tuées) confirment cette tendance avec une baisse de 8,7% du nombre d’accidents corporels et de 9,2% du nombre deb bléssés graves. Mais une seule catégorie d’usagers de la route s’inscrit, à l’inverse , dans une hausse des victimes : les motards avec 0,1 % du nombre de tués, soit 814 personnes. Le risque d’être tué dans un accident est 19 fois plus élevé pour un motocycliste que pour un automobiliste. Bien qu’ils constituent moins de 1% du trafic, les motards représentent 15,6%  des personnes tuées. Parce qu’ils n’ont pas de carrosserie pour les protéger, les motocyclistes sont plus exposés en cas d’accident de la route : 90 %  des personnes tuées dans un accident impliquant une moto sont les motartds eux-mêmes. Ces chiffres montrent à quel point la conduite d’une motot expose à un danger. En effet la conduite de celle-ci nécessite une concentration et une attention permanentes.

MNH REVUE 150 – NOVEMBRE 2005

Question sur 3 points :Hormis la cause d’absence de carrosserie pour se protéger, énoncer les mesures de protection indispensables pour une attitude citoyenne à moto.

 

TEXTE N°2 : UNE SOCIETE DE REPARATION

Réparer lecorps, réparer le préjudice sont des impératifs prioritaires. Notre société est devenue une entreprise de réparation, de « rechapage » physique, moral et économique. 
Peut-être est-ce parce que nous ne savons plus créer, que désormais nous ne somme fascinés que par nous-mêmes, par notre image narcissique commune (…)
Une société qui devient obsédée  par le normal et donc la répération à tout prix de l’anormal, qui n’est plus sensible à la richesse née de la différence, privilégie, ipso facto une conception binaire de ce qui mérite réparation et ce qui ne le mérite pas. La justice qui s’arroge  désormais le droit de définir le seuil et de fixer le prix d’une vie handicapée désigne le coupable, la médecine (…)
Maiscomme certains ont osé demander à météo France la réparation du préjudice crée par la tempête de décembre 1999 sous prétexte d’une information défectueuse, faut-il demander de la même manière à la médecine d’être financierement et pénalement responsable de la naissance d’une personne  handicapée due simplement à une mauvaise information ?

DIDIER SICARD – Président du Comité National Consultatif d’Ethique 
Extrait de  » Le Monde – 6 décembre 2001″

Question sur 3 points : Expliquez par des exemples l’affirmation de l’auteur « notre société est devenue une entreprise de répration »

 

TEXTE N°3 : LA FOLIE DES GRATUITS

En  quelques mois  » 20 minutes » et « Metro » ont sufidéliser une public jeune qui aupravant lisait rarement le journlal.
Gare Montparnasse, 8 heures. Les banlieusards se pressent devant le présentoir de « 20 minutes » . C’est émouvant, ces gens qui font la queue pour un journal dans une France où le taux de lexteurs de quotidiens est le plus bas d’Europe!
Au même moment, à la Défense, 15 000 exemlplaires de « Metro » , l’autre gratuit, partent en moins d’une heure. Lancés en février et mars 2002, « Metro » et  « 20 Minutes » ont boulversés le paysage urbain : dans les métros, autobus, RER, ont voit les mêmes gens, qui naguère somnolaient, immergés dans l’actualité, ne ratant pas une rubrique. toutes classes confondues, ils parlent de journaux  » vraiment bien faits » , « qui ne prennent pas la tête », « bien informés ». 
Après-guerre il se vendait 15 millions de quotidiens ; en 2002, 9 millions seulement.

Extrait du Nouvel Observateur n° 1983 du 7 novembre 2002

Question sur 3 points : La folie des gratuits : énoncez les raisons qui expliquent ce phénomène ?

 

TEXTE N°4 : LE TRAVAIL DES FEMMES

Assiste-t-on à la disparition de la femme au foyer ?
« Femme au foyer : un modèle qui disparait », titrait un article il y a 10 ans. 
Aujourd’hui,  » la norme est devenue celle du travail, non de la femme au foyer », déclare Françoise Milewski ( rédactrice en chef de la revue de l’OFCE). Plus de la moitié des femmes nées entre 1911 et 1935 quittaient leur emploi pour se consacrer à l’eur famille. Aujourd’hui, lamaternité n’empeche plus les femmes de travailler. Le tauxd’activité des mères de deux enfants est passé  de 26 % en 1962 à  76%  en 2002. Les femmes ne « concilient  » pas, elles »cumulent, sous tension », activité professionnelle et charges familiales.  » Quand j’arrête ici, j’ai un autre boulot chez moi ». pour la sociologue Michèle FERRAND, cette double journée  » n’est pas l’addition de deux types d’activités dans deux lieux différents, c’est l’intrication de deux charges de travail simultanées ».

( feminin, masculin, La Découverte 2004)
Evelyne Jardin – sciences humaines n° 164 – octobre 2005

Question sur 3 points : Quelles conséquences pensez vous que le travail des femmes puisse avoir sur la santé, sur la famille, sur la société ?

 

TEXTE N°5 : LA STIGMATISATION PEUT MENER à LA MARGINALISATION, VOIRE à L’EXCLUSION SOCIALE

Les marginaux ne disposent ni de revenus liés ou dérivés d’un emploi régulier, ni d’allocation  d’assistance. Il s’agit donc de personnes ne bénéficiant plus ou n’ayant jamais bénficié d’indemnités de chômage, sans pour autant faire l’objet d’une intervention sociale régulière de type assistanciel. 
Les marginaux sont discrédités par les échecs qui ont jaloné leur existance. 
Stigmatisés dans leur entourage et confrontés à cette  » différence honteuse » dont parle E.Goffman, ces individus  » en marge »  doivent endurer quotidiennement l’épreuve de la réprobation sociale.
La phase ultime du déclassement est la stigmatisation , car, aux yeux d’autrui, l’individu « en marge » devient très vite un incapable, un fainéant. Cet attribut, véhiculé par l’opinion, entraine un discrédit très fort qui ne laisse pratiquement aucune perspective de progrès.
L’alcoolisme est sans  doute au centre de ce processus.
Le cercle infernal ravage, en priorité, les faibles, les plus diminués : ils boivent parce qu’ils ne  peuvent pas s’en sortir, et ils ne peuvent pas s’en sortir parce qu’ils boivent.

S. Paugam.  » la disqualification sociale, essai sur la nouvelle pauvreté, coll. sociologies, PUF 1991″

Question sur 3 points : Commentez ce texte en 15 lignes maximum.

Dernières actualités