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Annales concours ifsi

Une fois franchies les portes de la maison, le monde peuplé d’ennemis potentiels, représente un univers dangereux pour l’enfant, et les parents ne sont rassurés que lorsqu’ils les savent chez eux (…)
Et si les parents, soucieux de protéger leurs enfants, sous-estimaient certains dangers ? Alors qu’ils s’inquiètent de le savoir dehors à la merci des pervers, des racketteurs ou des chauffards, il plane chez eux un péril d’une autre nature, d’autant plus pernicieux qu’ils ne s’en méfient guère : la télévision. De plus en plus  » accros à l’écran « , les enfants et les adolescents reçoivent le spectacle télévisuel de plein fouet. Or son impact – et pas seulement lorsqu’il met en scène des représentations de la violence (y compris sexuelle) – est considérable sur la construction de leur mode de pensée, leur imaginaire, leur comportement, leur scolarité. (Septembre 2002)

QUESTION : Pensez-vous qu’il faille, pour éviter des faits divers comme celui de cet adolescent fasciné par la vidéo du film Scream qui a tué une camarade selon le même scénario, un contrôle absolu des programmes, voir, interdire la télévision ?

 » Maman, si tu m’aimes, tue-moi !  » Marie Humber, 48 ans, la maman de Vincent, entendra toujours ces mots terribles. Alité dans sa chambre du Groupe Hopale (Héliomarin rééducation neurologique) de Berk, Vincent, 21 ans, tétraplégique, muet et aveugle depuis vingt-sept mois, ne veut plus vivre. Le 24 septembre 2002, au terme d’un week-end de garde, la vie de ce sapeur-pompier volontaire a chaviré à la sortie d’un virage alors qu’il rentrait chez lui à Francheville (Eure).
Depuis, l’on communique avec son entourage que grâce à son pouce droit. Lorsque l’on énumère les lettres de l’alphabet ; il sélectionne par pression la lettre se son choix. Les lettres forment des mots qui eux-mêmes, finissent par faire des phrases.
Il y a quelques jours, désespéré, Vincent a écrit, avec l’aide d’une éducatrice, à Jacques Chirac :  » Vous avez le droit de grâce et moi, je vous demande le droit de mourir  » implore-t-il. (Décembre 2002)

QUESTION : Quelles réflexions vous inspirent le cas de Vincent Humbert ?

LE GOUVERNEMENT SOUHAITE UN CONSENSUS SUR LES RETRAITES

Présentant ses voeux à la presse, François Fillon, le ministre des Affaires Sociales a rappelé mardi, dans un discours essentiellement axé sur le lourd dossier des retraites, que  » dès 2005, il y aura 300 000 retraités de plus par an « .
 » Si aucune réforme n’était engagée, d’ici 2040, il faudrait diviser le montant des retraites par deux ou doubler le taux des cotisations « , a-t-il prévenu.  » Si nous voulons regarder nos enfants dans les yeux, nous avons donc le devoir de ne pas laisser ce problème en l’état  » a-t-il ajouté.
 » Au printemps le projet sera arrêté, il devrait être adopté avant l’été « , a-t-il indiqué, rappelant que le gouvernement recueillait actuellement les propositions des principales forces politiques avant celles des partenaires sociaux fin février.
 » Pour l’heure, nous finalisons les principes qui doivent guider la réforme, nous recensons l’ensemble des suggestions et des mesures susceptibles d’être prises « , a précisé M. Fillon.

QUESTION : D’après-vous, quelles sont les raisons qui nous amènent aujourd’hui à réfléchir sur l’aménagement des retraites ? Donnez trois raisons.

LE HARCELEMENT MORAL

LA loi du 17 janvier 2002 relative au harcèlement moral rend passible des sanctions civiles ou pénales à quiconque fait subir à un salarié :  » des agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter atteinte à ses droits ou à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.  »
Elle impose également à un employeur qui aurait été avisé de tels agissements de prendre les mesures utiles pour y mettre fin.
Elle protège les victimes et les auteurs de témoignages contre les risques d’un licenciement en rapport avec des agissements de harcèlement moral.

QUESTION : Donnez une définition du harcèlement moral sur le lieu de travail et illustrez votre définition par quelques exemples concrets.

Le goût de la vie au centre du vieil âge.

 » Certaines sont arrivées pomponnées, maquillage, bijoux et tenu chic. D’autres cheveux en bataille, en chausson et vêtements d’intérieur. Tous se sont installés par table de cinq, six, dans la grande salle dont les baies vitrées donnent sur une vaste cour. Devant une tasse de café et des tartines, ils se saluent et discutent. Ils, ou plutôt elles. Au centre de jour Edith-Kremsdorf qui occupe le rez-de-chaussée d’un vieil immeuble du 3ème arrondissement de Paris, les hommes sont peu nombreux. Question d’âge. La plupart ont entre 70 et 90 ans. Ils sont ainsi une trentaine à se retrouver pour la journée, deux à trois fois par semaine. Le centre Edith-Kremsdorf est la seule structure sur Paris, et l’une des rares en France à offrir un accueil de jour avec à la fois animations et suivi médical. Il fonctionne avec des bénévoles et des professionnels : animateurs, médecins, infirmiers, psychologues, auxiliaires de vie… L’admission est précédée d’un bilan complet, gériatrique et social « . (janvier 2003)

QUESTION : Quelles réflexions vous inspire ce genre d’accueil de jour pour personnes âgées ?

PLACE AUX NOUVEAUX PERES !

La parité dans le domaine de l’éducation des enfants est en route. Plusieurs mesures ont récemment renforcé la place des pères dans la famille. Un rôle qu’ils étaient déjà nombreux à revendiquer .
La première étape de cette métamorphose officielle date de septembre 2001. Grâce au livret de paternité, remis aux nouveaux pères dans six départements test, les hommes se voient reconnaître un rôle majeur dans l’existence de l’enfant.
La deuxième étape a lieu à peine trois mois plus tard. Le 1 er janvier 2002, la loi française instaure le congé paternité et les futurs papas bénéficient désormais de deux semaines de congés pour pouponner.
Enfin, troisième étape et non des moindres: le 4 mars 2002, l’assemblée met en place un cadre législatif garantissant aux enfants le droit d’être élevé par leurs deux parents.

in magazine C.G.O.S, 4ème trimestre 2002

QUESTION : Expliquez pourquoi depuis plusieurs années les pères prennent de plus en plus de place auprès des enfants et au sein du foyer en général.

 » Patient ? Qu’est-ce que cela signifie ? Le patient est celui qui endure, qui supporte, qui subit. Mais quoi ? La souffrance ? la maladie ? les soins ? le temps passé à attendre qu’on s’occupe de lui ? Le mot n’est pas très précis. . . Chient? C’est ainsi que les soignants libéraux et les directeurs d’établissement parlent de vous. Et les cho$es ne sont pas plus claires: il s’agit d’une relation commerciale. Vous vous situez dans un rapport d’argent. On vous rend un service en échange d’une rémunération. Evidemment, on peut toujours imaginer que, dans cette acception, le sens étymologique prévaut: le client est celui qui se place sous la protection d’un plus puissant que lui, tout comme le plébéien de la Rome antique bénéficiait de la protection du praticien qui était son  » patron « . Mais ne rêvons pas. . . Usager de soins ? Cette expression est courante aujourd’hui. Elle assimile le système de santé à un service public – ce qu’il est parfois – et postule que le malade est avant tout un citoyen qui, en tant que contribuable, est en droit d’attendre des prestations techniques de qualité fournies par des fonctionnaires anonymes.  » .
Edouard Zarifian, La force de guérir, éditions Odile Jacob, Paris, 2001.

QUESTION : Si vous étiez malade, en quel terme aimeriez-vous que les soignants parlent de vous ? Expliquez votre position en développant vos arguments.

ABSENTEISME SCOLAIRE

Environ 2 % des élèves sont concernés par l’absentéisme scolaire, selon les derniers chiffres livrés par les institutions. Mais l’appréciation du phénomène reste floue, tant les définitions sont hétérogènes d’une étude à l’autre et les pratiques de signalement inégales entre départements. C’est l’un des premiers constats du groupe de travail sur les manquements à l’obligation scolaire mis en place en octobre, dans son rapport rendu public mardi 21 janvier(2003) et remis aux ministres de tutelle, ainsi qu’à Nicolas Sarkozy. D’où, selon ses recommandations, la nécessité d’instaurer une coopération « renforcée » entre les établissements scolaires, les institutions, les organismes et associations, à travers une instance d’observation, en charge du « diagnostic local », « de l’impulsion des actions de prévention et d’information », ainsi que de « l’évaluation et du suivi des mesures adoptées »,

In Actualités Sociales Hebdomadaires, 22/01/2003

Question 3 :

Faites des propositions pour remédier à l’absentéisme scolaire.

Mise en place en 1945, la retraite permettait aux salariés de ne pas finir leur vie au travail. La vie active avait souvent commencé pour cette génération vers 14 ans, et la retraite à 65 ans les voyait arriver usés par des conditions de vie professionnelle pénibles, d’autant que les privations de la guerre s’étaient ajoutées à un travail souvent exigeant sur le plan physique: on était alors vieux, et retraite était synonyme de vieillesse.
Le sexagénaire d’aujourd’hui bénéficie d’une meilleure santé et d’une espérance de vie plus longue, l’âge de la retraite ne coïncide plus avec l’âge de la vieillesse. Alor~ que l’on part à la retraite de plus en plus tôt, on a conservé, dans notre mentalité cette idée que le retraité est une personne âgée. Idée paradoxale qui signifie que nous serions vieux plus tôt qu’auparavant.

QUESTION : Alors que l’on de plus en plus longtemps et en meilleure santé, l’âge de la retraite a été avancé ; quelles en sont les conséquences ? Développez au moins 3 idées.

Aujourd’hui, dans le monde de la santé comme, du reste, dans le monde du travail en général, ce qui est prôné, c’est l’efficacité, la rentabilité, les résultats tangibles. La compétition semble être le principal moteur utilisé.  » Qu’on soit un individu, une entreprise ou un pays, déclarait Helmut Maucher, patron de Nestlé, l’important pour survivre est d’être plus compétitif que son voisin  »
Le monde appartient aux battants, aux gagnants. Alors que le travail se raréfie, alors que 80% de la population du globe vit avec 20% des richesses, alors que les autres, soit 20% de la population, se partagent 80% des ressources, il ya une émergence des nouvelles pauvretés. (…) Pour beaucoup, la vie a bien peu de sens, épuisés qu’ils sont par le  » métro-boulot-dodo  » et par les craintes du lendemain.

Rosette Poletti, in Soins, N°634, avri11999.

QUESTION : Existe-t-il aussi dans le monde de la santé un esprit de compétition ?

« Création du premier appartement hospitalier de France pour personnes âgées  »

Scène de la vie quotidienne dans ce rez-de-chaussée de la rue Dombasle, 158 arrondissement de Paris. Ici, dans un immeuble d’habitation standard, cet appartement presque comme les autres avec sa table en bois, ses (fausses) poutres apparentes, sa cuisine américaine et son petit salon télé loge sept personnes du quartier. Cinq dames et deux messieurs que le grand âge et la maladie empêchent de rester chez eux, et qui devraient logiquement être hospitalisés.
Une maîtresse de maison et des aides-soignantes en permanence, un kiné de temps en temps, il n’empêche, on s’y sent comme à la maison, pas de blouses, d’appareillages compliqués ni de repas sous vide, mais une cuisine faite sur place avec l’aide des pensionnaires, du mobilier rustique et des horaires libres. « La surmédicalisation de la vieillesse se justifie très rarement », explique Corinne Edel, l’infirmière responsable.
Pour valider l’efficacité de cette expérience, les médecins ont sélectionné au départ deux groupes de huit malades aux pathologies comparables. Les premiers sont restés à l’hôpital; les seconds se sont installés dans l’appartement. Quatre ans après, presque tous les patients restés à l’hôpital sont morts, alors qu’on ne déplore qu’un seul décès à l’appartement. Ajoutez à ça que l’expérience est payante: le prix de journée est moindre qu’à l’hosto.

Télérama, luc le Chatelier

QUESTION : En quoi cette initiative peut-elle être une alternative intéressante à l’hospitalisation des personnes âgées ?

« Chirurgie et traitement de l’obésité »

Cette chirurgie ne s’adresse pas à la simple surcharge pondérale. Il faut donc informer le patient des avantages, inconvénients et risques de l’intervention. La chirurgie gastrique crée de profonds bouleversements physiologiques et sociaux. Elle introduit une « maladie » de l’estomac. Elle engendre des changements majeurs de l’image de soi et de la relation à l’autre. Généralement, ils sont bénéfiques. Mais ils sont rarement anodins et peuvent parfois être source de graves déséquilibres .
Je suis toujours surpris par la banalisation du risque chirurgical. Il n’y a, dit-on, que « 0,1 à 0,5 % de décès » . Aucun médicament ne serait commercialisé dans de telles conditions; or cette chirurgie est aujourd’hui en vente libre.
Il ne revient pas aux médecins et aux chirurgiens de décider des options de santé publique. Mais il leur appartient d’appeler ~’attention sur certains enjeux. A titre personnel, je militerais plutôt pour un modèle préventif sans, pour autant, verser dans la désastreuse intolérance à la rondeur . (septembre 2002)

QUESTION : Quels problèmes met en lumière la surconsommation chirurgicale dans le traitement de l’obésité ?

Les progrès de la médecine vont bientôt permettre de guérir des milliers de maladies. Grâce aux découvertes scientifiques et aussi à une meilleure information des citoyens, la durée de . la vie s’allonge régulièrement.
Greffes d’organes d’animaux ou de membres artificiels, vaccin contre le cancer ou le sida…
Il y a 15 ans, ces techniques médicales appartenaient encore à la science-fiction. Dans 10 ans, elles seront sans doute utilisées régulièrement.
La médecine est ainsi en train d’accomplir d’immenses progrès, en particulier grâce à la recherche sur les gènes. Bientôt, les hommes pourront aussi vivre avec un Coeur et des poumons en matière plastique, un bras ou une jambe en métal…
Grâce à tous ces progrès, les hommes devraient vivre de plus en plus longtemps. Certains espèrent même ne jamais mourir. Mais ceux-là lisent un peu trop de romans de science-fiction. L’immortalité n’est pas pour tout de suite…

Frédéric Fontaine Les clés de l’actualité 98

QUESTION : Grâce à tous ces progrès, les hommes devraient vivre de plus en plus longtemps…. et mieux! Qu’en pensez-vous ?

« Halloween et 18 mort »

Halloween s’est imposée parce que la Toussaint et la fête des morts ne font plus sens pour la plupart des gens. Parce que peu à peu, depuis les années 1970, les Français ont perdu leur références culturelles chrétiennes. Cette fête étrangère vient donc combler un manque, notamment en termes de rite de passage.

Vous allez, dans votre livre, jusqu’à défendre l’idée d’une dangerosité d’Halloween…
Cette fête me semble comporter des éléments de nocivité pour les enfants. Il n’est pas question de la diaboliser ni de nier le fait que passer par l’imaginaire soit totalement indispensable pour l’enfant. Mais avec Halloween, la mort est anonyme (représentée par des squelettes) et le rapport à la mort est pris au second degré: cela suppose qu’on puisse en rire. Or, dans leur développement psychologique, les enfants, à partir de 6- 7 ans, ont besoin de sortir de la pensée magique pour passer au principe de réalité.

Le Monde, 2 novembre 2002 Propos recueillis par P. Kremer

QUESTION : Pensez-vous que l’apprentissage de la mort soit indispensable au développement psychique de l’enfant ?

Sous le regard des autres

L’aspiration à la reconnaissance peut être consciente ou inconsciente, mettant en oeuvre des mécanismes rationnels ou irrationnels. Je peux aussi chercher à capter le regard d’autrui par différentes facettes de mon être, mon physique ou mon intelligence, ma voix ou mon silence.
Dans cette optique, les habits jouent un rôle particulier, car ils sont littéralement un terrain de rencontre entre le regard des autres et ma volonté, et ils me permettent de me situer par rapport à ces autres : je veux leur ressembler, ou à certains d’entre eux mais pas à tous ou à personne. Bref, je choisis mes habits en fonction des autres, serait-ce pour leur dire qu’ils me sont indifférents. Celui en revanche qui ne peut plus exercer de contrôle sur ces habits (pour cause de pauvreté, par exemple) se sent paralysé face aux autres, privé de sa dignité. Ce n’est donc pas entièrement à tort qu’une vieille plaisanterie dit : la personne humaine se compose de trois parties, âme, corps et habits.

QUESTION : La tenue vestimentaire vous paraît-elle une composante importante pour se faire une place dans notre société ?

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