Les épreuves générales du CAP Cuisine

Les épreuves générales obligatoires

Pour espérer obtenir le diplôme de CAP Cuisine, les candidats doivent absolument valider les épreuves générales obligatoires. Ces épreuves sont considérées comme validées lorsque leur moyenne est supérieure ou égale à la note de 10 sur 20. Les coefficients de ces épreuves sont bien inférieurs à ceux des épreuves professionnelles mais si le candidat ne les valide pas, il n’obtient pas le diplôme de CAP Cuisine. L’erreur de beaucoup d’apprenants est de sous-estimer l’importance des épreuves générales qui sont pourtant essentielles pour être diplômé et devenir cuisinier. Les formations cuisine à distance fournissent aux candidats les cours nécessaires pour préparer ces épreuves ainsi qu’un suivi régulier de professeurs expérimentés pour les soutenir dans leur préparation. Les trois épreuves générales obligatoires sont les suivantes :

• EG 1 : Français – Histoire-Géographie et Enseignement Moral et Civique (EMC). En réalité cette première épreuve aborde 4 matières différentes. Au cours de sa préparation le candidat appréhende cette épreuve en deux blocs, un premier de Français et un second d’histoire-géographie et EMC. L’épreuve dure 2h15 et son coefficient est de 3, il est le plus élevé des épreuves générales.
• EG 2 : Mathématiques – Sciences physiques et chimiques. Cette épreuve regroupe elle aussi plusieurs matières. On considère qu’il s’agit de l’épreuve scientifique. Elle dure 2h et son coefficient est de 2. Il est conseillé aux candidats ayant des difficultés dans les matières scientifiques de bien préparer cette épreuve pour éviter de rater son CAP Cuisine pour des lacunes en mathématiques…
• EG 4 : Langue vivante. Dans la majorité des cas il s’agit de l’anglais. Si le candidat est plus à l’aise dans une autre langue il peut demander à son académie de changer l’anglais pour une autre langue. Cette épreuve se présente sous la forme d’un oral de 20 minutes.

Les épreuves générales facultatives

Comme évoqué précédemment, un candidat valide les épreuves générales si la moyenne de ces épreuves est supérieure ou égale à 10. L’intérêt des épreuves facultatives se manifeste donc ici. Si un candidat rencontre de grandes difficultés dans les matières générales obligatoires et risque de ne pas les valider, il peut alors présenter les épreuves générales facultatives. Les notes de ces épreuves ne sont prises en compte que si elles dépassent la moyenne de 10. Il s’agit donc entièrement d’une aide, d’un bonus. En cas de difficultés, il est alors fortement conseillé aux candidats de présenter au moins une épreuve facultative pour pouvoir rehausser la moyenne aux épreuves générales. Deux épreuves facultatives sont proposées aux candidats :

• EG 3 – Éducation physique et sportive : cette épreuve est bel et bien un examen sportif. Les candidats ont le choix entre différents « couples d’épreuves » qui regroupent deux sports. Ils choisissent leur couple d’épreuves à l’avance et doivent se rendre à l’examen avec leur propre matériel, par exemple une raquette de badminton, un volant, une raquette et une balle de ping-pong si le candidat choisit le couple « Badminton – Ping-pong ».
• EG 5 – Épreuve facultative de langue : le candidat fait le choix de la langue dans laquelle il souhaite réaliser l’épreuve.

Dispense aux épreuves générales

Les épreuves générales ont pour objectif de transmettre aux candidats des connaissances de base en culture générale. Il se peut que certains candidats aient déjà acquis ces connaissances, auquel cas ils sont alors dispensés des épreuves générales.

Cette dispense est accordée à tout candidat en possession d’un diplôme de CAP, de BEP ou de niveau supérieur (bac pro, brevet de maîtrise, BTS, licence…). Attention, pour être dispensés, les candidats doivent absolument fournir au moment de leur inscription leur diplôme justifiant de la dispense.

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