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Le métier de sous-officier de gendarmerie

Pour servir l’État et protéger vos concitoyens, vous pouvez choisir de devenir sous-officier de gendarmerie au sein de la fonction publique. Le sous-officier de gendarmerie (SOG) est un militaire professionnel de la sécurité, qui travaille sous l’égide du ministère de l’Intérieur, exerçant un emploi de catégorie B (niveau baccalauréat). Dans cet article, Espace Concours vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur le métier de sous-officier de la gendarmerie.

Les missions du sous-officier de gendarmerie

Le SOG veille au quotidien à la protection et à la sécurité des personnes et des biens. Il se déplace sur le terrain au contact de la population (usagers mais aussi élus, chefs d’établissement scolaires, responsables d’association…). Il est appelé à agir aussi bien dans le secteur de la police judiciaire que dans celui de l’administration (maintien de l’ordre) ou de l’action militaire.


Ses missions s’articulent autour de trois grandes orientations :

 

  • La mission de police judiciaire : elle constitue environ 40 % de son activité. Il participe aux enquêtes judiciaires sur des crimes et délits comme des homicides, des braquages, des cambriolages et des trafics en tout genre. Il réalise des saisies, des perquisitions et des gardes à vue. Il prend également part aux interrogatoires et à la réunion des preuves pour les transmettre au juge d’instruction.
  • La mission de police administrative, de sécurité routière et de renseignement : le sous-officier de Gendarmerie assure la sécurité et l’ordre public et se rend sur les lieux où son action est attendue pour venir en aide à la population (par exemple sur les lieux d’un accident ou d’un sinistre, où il sécurise le périmètre et apporte son aide aux victimes). Il procède aussi à des patrouilles de surveillance et à des contrôles (contrôle d’identité, contrôles routiers,fouilles, surveillance des débits de boissons nocturnes, des transports publics, etc.). Dans ce cas, son rôle est plus centré sur la prévention des troubles à l’ordre public, alors que son action en tant qu’officier de police judiciaire se focalise sur la répression.
  • Les missions liées au statut militaire du sous-officier : le sous-officier de gendarmerie peut être amené à défendre le territoire national, si la sécurité de celui-ci est attaquée par une autre puissance militaire, ou un groupe terroriste. Le SOG peut alors être envoyé dans des missions hors de nos frontières. Il peut être appelé en renfort sur les lieux d’un attentat ou pour mener à bien une OPération EXtérieure à l’étranger (OPEX).

 

À chaque fin de service, le sous-officier de gendarmerie rejoint sa caserne où il produit des rapports à destination de ses collègues.

Les spécialisations du métier de gendarme

Le sous-officier de gendarmerie peut s’orienter vers différentes spécialités, et recevoir les formations qui s’y rapportent. Ses missions quotidiennes évolueront en fonction de sa spécialisation :

    • Maître-chien de la gendarmerie : travaillant en binôme avec son animal, le gendarme maître-chien le dresse à détecter des explosifs, des armes, de la drogue, mais aussi des traces de sang ou des billets de banque, ou à retrouver des personnes disparues. Les chiens de gendarmerie sont sélectionnés sur la performance de leur odorat, mais aussi sur leurs capacités à procéder à des interpellations grâce à la technique du « mordant ».
    • Gendarme à moto : le sous-officier de gendarmerie qui s’oriente vers la spécialisation de motard est en charge du bon déroulement de la circulation sur les grands axes routiers. Il contrôle et verbalise les automobilistes réfractaires au code de la route (vitesse, alcoolémie et usage de stupéfiants, état général du véhicule, défaut d’assurance). Il joue un grand rôle dans la prévention des risques et ne doit pas être considéré comme ayant uniquement des actions punitives.
    • Gendarme du  Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) : Pour entrer au GIGN il faut avoir 4 ans d’ancienneté  en tant que sous-officier de gendarmerie, être âgé de moins de 32 ans. Au sein du GIGN, le sous-officier gère les situations exceptionnelles de crise (prises d’otage, actes terroristes, détournements d’avion, émeutes en prison…), avec les moyens exceptionnels mis à sa disposition. Le GIGN assure aussi la protection du président de la République. 
    • Gendarme en montagne : le sous-officier de gendarmerie peut décider de faire partie de l’élite de la gendarmerie en  rejoignant l’un des Pelotons de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM, 280 gendarmes), ou un peloton montagne de la gendarmerie mobile. Il y secourt les personnes en difficulté, mène des enquêtes liées à des accidents en montagne, et sensibilise les touristes à ses dangers.
    • Gendarme à la garde nationale : à cheval (cavalier), à moto (motocycliste) ou à pied (fantassins), il protège les bâtiments et institutions de la République.
  • Gendarme scientifique : il fait partie de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN). Comme dans la série télé Les Experts, il effectue des prélèvements et des analyses dans le cadre d’enquêtes judiciaires (enquêtes criminelles, accidents…). Il effectue également un travail de recherche scientifique.

 

Les compétences pour faire un bon sous-officier de gendarmerie

Pour pratiquer leur métier de façon optimale, les sous-officiers de gendarmerie doivent avoir de nombreuses qualités, parmi lesquelles on peut citer :

  • la rigueur ;
  • l’honnêteté et la droiture ;
  • le courage ;
  • le sang-froid ;
  • le sens de l’observation ;
  • la diplomatie et le tact ;
  • une bonne résistance au stress et à la fatigue ;
  • une très bonne condition physique et une excellente acuité visuelle ;
  • le souci du détail ;
  • le goût pour le travail d’équipe ;
  • le sens de la communauté (vie en caserne).

 

Comment devient-on sous-officier de gendarmerie ?

Pour devenir sous-officier de gendarmerie,il n’existe qu’une seule voie : le concours d’entrée à l’école de gendarmerie (niveau baccalauréat, il correspond à la catégorie B de la fonction publique).

 

Pour pouvoir passer le concours de sous-officier de gendarmerie, il faut :

 

  • posséder le bac ou un diplôme équivalent ;
  • être âgé de plus de 18 ans et de moins de 35 ans l’année du concours ;
  • jouir de ses droits civiques ;
  • pouvoir présenter un extrait de casier judiciaire vierge ;
  • être physiquement déclaré apte ;
  • ne pas s’être présenté plus de 3 fois au concours.

 

Si vous avez les conditions requises, vous pouvez vous présenter au concours d’entrée en école de sous-officier de gendarmerie.

 

Le concours externe de sous-officier de gendarmerie (SOG) se déroule en deux temps.

La première phase du concours SOG consiste en une série d’épreuves dites d’admissibilité. Durant 3 heures, le candidat est soumis à un questionnaire de culture générale. Obtenir une note inférieure à 6/20 est éliminatoire pour le reste du concours.

 

Si le candidat réussit la phase d’admissibilité, il est admis aux épreuves d’admission. Sur une durée de 2 jours, le candidat effectue plusieurs épreuves :

 

  • Un entretien avec le jury au cours duquel il décline ses motivations, son parcours professionnel. C’est un entretien de 30 minutes, dont 10 minutes de préparation.
  • Une épreuve d’aptitude professionnelle (EAP). Cette EAP consiste en un QCM. Le candidat est soumis à une série de questions de logique auxquelles il doit répondre en 35 minutes.
  • Une épreuve physique qui consiste à terminer un parcours d’obstacles. L’épreuve est chronométrée. Le temps réalisé par le candidat détermine sa note finale.

 

Après votre succès au concours de sous-officier de gendarmerie, vous intégrerez l’une des écoles de la Gendarmerie (à Châteaulin, Chaumont, Dijon, Montluçon et Tulle) pour 12 mois (9 mois de cours à l’école suivis de 3 mois de stage). Pendant cette période, vous serez rémunéré 1 200 € net et logés en caserne. Vous signerez alors, avant même le début de votre année de formation, un engagement pour 6 ans minimum. Vous serez nommé gendarme et recevrez le Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie, un diplôme équivalent au baccalauréat.

 

En savoir plus sur le concours de sous-officier de gendarmerie

Le salaire de sous-officier de gendarmerie

 

Le salaire brut du sous-officier de gendarmerie débute à 1 978,80 € pour le premier échelon, et grimpe jusqu’à 2 357,10 € au dernier échelon.

 

Il est aussi possible de passer des concours pour devenir officier

 

En savoir plus sur  :

 

Le salaire d’un sous-officier de gendarmerie.

 

Le concours de sous-officier de gendarmerie