Vous êtes en pleine formation petite enfance notamment le CAP Accompagnant Educatif Petite Enfance, vous savez que le cerveau du jeune enfant est malléable jusqu’à l’âge de 5 ans. Or comment les professionnels (les) de la petite enfance qui côtoient le tout-petit au quotidien, peuvent l’aider dans son développement ?
Adopter une attitude bienveillante à l’égard du jeune enfant
Chacun sait que tout s’imprime dans le cerveau du jeune enfant que ce soit au niveau émotionnel, relationnel, etc. Afin que le cerveau de l’enfant puisse se développer, l’adulte doit adopter une attitude empathique et bienveillante à son égard. Les professionnels (les) de la petite enfance qui, chaque jour, sont au contact du tout-petit sont à l’écoute de ses émotions. Mais, il ne faut pas confondre celle de l’enfant avec les siennes. Vous ne pouvez par porter la souffrance de l’enfant au risque de ne pas pouvoir l’aider correctement. C’est pourquoi, pour comprendre, et apporter du bien-être à l’enfant en détresse, il faut qu’au sein de l’équipe du personnel il existe une solidarité, puisque pour vous, professionnels (les) de la petite enfance, ce sera une force pour ne pas vous retrouver seul (e) face aux difficultés émotionnelles de l’enfant.
Aider et accompagner le jeune enfant
L’enfant peut exprimer ses émotions en ayant des comportements inadaptés (besoin de mordre, taper, griffer, etc.). En tant que professionnels (les) de la petite enfance et pour aider le développement de l’enfant ne le stigmatisez pas par des phrases telle que « tu n’es pas gentil (le) ». Ayez plutôt un autre regard bienveillant sur cet enfant ce qui engendrera de sa part, un tout autre comportement. Il s’agit de l’apaiser au lieu de le punir, pour ne pas risquer d’intensifier son stress. En effet, c’est pour l’enfant sa façon d’exprimer ses besoins, ses émotions, ses attentes (besoin de calme, d’affection, d’attention, etc.) qui ne sont pas satisfaits et non parce qu’il est méchant. Mais, bien évidemment en tant que professionnels (es) de la petite enfance, vous ne pouvez pas laisser faire sans rien dire.
Toutes les émotions du jeune enfant doivent être entendues
Aidez-le à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Toutes ses émotions, tous ses besoins, etc., doivent être entendus, reconnus, respectés et mis en mots pour l’aider à se construire. Si un enfant n’est pas entendu voire même puni, il sera fragilisé dans son estime de soi. L’émotion est physiologique et le jeune enfant va la ressentir en lui, dans tout son corps et l’exprimera de la même manière avec tout son corps. Elle sera vécue peut-être de façon dérangeante et déstabilisante qui lui fera adopter des comportements agressifs. Puis, il faut aussi s’occuper de l’enfant qui a été victime, en l’aidant à exprimer ce qu’il ressent. C’est un accompagnement nécessaire mais qui demande du temps, ce que les professionnels (les) de la petite enfance ont l’impression de ne pas avoir. Mais, ce n’est jamais une perte de temps de s’occuper d’un enfant qui montre son insatisfaction ou de celui qui pleure. Si vous professionnels, (les) de la petite enfance vous avez un comportement adapté à la situation des enfants qui expriment ce qu’ils ressentent et que vous faites preuve d’empathie, les autres enfants qui observent ce qui se passe, vous imiteront et progressivement ce sont eux qui iront consoler un enfant avant même votre intervention.
Les conséquences des éducations punitives et sévères sur le développement du jeune enfant sont importantes puisqu’elles peuvent rendre cet enfant en un adolescent agressif, anxieux, dépressif voire même le conduire à avoir des addictions telles que la drogue et parfois l’alcool.
Un rôle de soutien auprès des jeunes enfants
Prendre soin, rassurer, sécuriser, consoler… Les professionnels (les) de la petite enfance ont un rôle de soutien à jouer auprès des enfants dans des situations qui pourraient perturber leur équilibre. Les professionnels (les) de la petite enfance prennent de plus en plus conscience de la place qu’ils (elles) tiennent dans le développement du jeune enfant, tant au niveau moteur, relationnel et émotionnel.
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Crédit photo : les pros de la petite enfance
