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Bien que vous souhaitiez obtenir un diplôme CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance français, vous n’avez peut-être pas envie d’exercer toute votre carrière en France. Cependant, chaque pays a ses spécificités et cadres législatifs en ce qui concerne le traitement de la petite enfance. Une équivalence de votre diplôme est souvent nécessaire.
- Quelles questions se poser avant de s’exporter à l’étranger ?
- Différences professionnelles et démarches administratives dans les pays francophones
- Différences professionnelles et démarches administratives dans les pays européens.
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Quelles questions se poser avant de s’exporter à l’étranger ?
Au moment de s’installer à l’étranger ou d’exporter ses compétences professionnelles, il faut se poser un certain nombre de questions, par exemple :
- Existe-t-il dans ce pays un diplôme équivalent au mien ?
- Si non, quelles formations suivre pour exercer ma profession sur ce territoire ?
- Quel organe de l’administration contacter pour obtenir des renseignements ?
- Le métier que j’exerce est-il connu sous un autre nom ?
Cette démarche interrogative préalable vise à faciliter la recherche d’emploi et la réinsertion professionnelle.
La question de la reconnaissance des diplômes est centrale dans un contexte de mobilité accrue de personnes actives, notamment au sein de l’Union Européenne depuis 1995 et les Accords Schengen. De nombreuses professions exigent ainsi une reconnaissance officielle par une instance administrative des acquis de formation obtenus en France.
Au-delà de la question de l’équivalence des diplômes professionnels, l’expatriation implique également de s’intéresser aux spécificités nationales du secteur de la petite enfance. Des critères comme le taux d’encadrement du travail, le salaire et la reconnaissance de la profession en général sont des variables à prendre en compte avant de s’installer.
En s’informant sur les différences professionnelles propres à chaque pays et en prenant connaissance des démarches administratives à suivre, vous pourrez préparer au mieux votre projet professionnel à l’étranger.
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Différences professionnelles et démarches administratives dans les pays francophones
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La Suisse
Suite à son inscription dans l’accord sur la libre circulation des personnes, la Suisse agit en collaboration avec l’Union Européenne dans le cadre du système européen de reconnaissance des qualifications professionnelles.
Le Secrétariat d’Etat à la Formation, à la Recherche et à l’Innovation (SEFRI) est le premier contact à établir concernant la question des équivalences de diplôme. Cependant, c’est le Secrétariat général de la Conférence suisse des Directeurs cantonaux de l’Instruction Publique (CDIP) qui est l’organe responsable de l’examen des équivalences entre titres de fin d’études dans le domaine des diplômes d’enseignement et d’éducation. Si le diplôme obtenu en France est reconnu, le professionnel reçoit une attestation officielle certifiant cette équivalence.
A noter que tout examen du Secrétariat général implique le prélèvement d’une taxe de chancellerie, s’élevant à 800 CHF (francs suisses) pour les diplômes obtenus dans un Etat membre de l’Union Européenne.
Le diplôme d’auxiliaire de puériculture n’existant pas en Suisse, il faut savoir qu’une personne ayant plus de 3 ans d’expérience dans le domaine de la petite enfance peut bénéficier d’une reconnaissance équivalente. Ainsi, une autre voie de reconnaissance passe directement par la présentation de l’expérience professionnelle au moment de l’entretien avec un employeur.
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La Belgique
Le service de la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur est l’instance compétente pour l’octroi d’équivalences demandées à des fins professionnelles.
Les détenteurs d’un CAP Petite Enfance obtenu en France peuvent demander la reconnaissance partielle sans mesure compensatoire (sans passer par des examens ou des stages). Cette modalité de reconnaissance ne concerne que l’encadrement des jeunes enfants, la reconnaissance totale étant destinée à l’exercice de la profession auprès des enfants, personnes âgées et personnes en situation de handicap. A la demande écrite de reconnaissance qu’il faut adresser au Ministère s’ajoute une taxe de 75 euros (une seconde taxe est prélevée une fois la reconnaissance acceptée).
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Le Québec
La Direction des équivalences, de l’administration et des ententes de sécurité sociale est l’organe responsable de l’évaluation comparative des études effectuées à l’étranger. Cependant, au niveau de la juridiction, il n’y pas d’équivalence entre diplômes français et québécois. L’accord signé en octobre 2008 entre les représentants des deux pays a officialisé une entente inédite en matière de reconnaissance des qualifications professionnelles. Il s’agit de la mise en place d’une procédure commune qui vise à faciliter l’obtention d’un permis pour exercer une profession réglementée.
Une spécificité du système québécois est que les garderies subventionnées par le Québec sont contraintes de respecter un ratio de 2 auxiliaires diplômés (détenteurs du Diplôme d’Etudes Secondaire québécois DES) pour 1 auxiliaire non diplômé. Quant aux garderies non subventionnées, ce ratio peut s’inverser au profit des professionnels non-diplômés. La reconnaisse officielle du diplôme n’est donc pas nécessaire pour l’exercice de la profession dans le secteur de la petite enfance, bien qu’évidemment préférable.
Différences professionnelles et démarches administratives dans les pays européens
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L’Angleterre
Les métiers de la petite enfance en Angleterre sont inscrits dans un système de formation très différent de celui France. Cette formation s’effectue dans les « colleges » d’apprentis et se solde par l’obtention d’un National Vocational Qualification (diplôme national de qualification professionnelle) de niveau 2.
Pour ce qu’il en est des demandes d’équivalence, il faut s’adresser au NARIC (National Agency for the Recognition and comparison of International qualifications and skills), organe responsable de l’examen des diplômes étrangers. La démarche peut se faire en ligne et implique une taxe de £59,40. Ainsi, un niveau CAP correspond à un « NVQ level ». Dans les métiers de l’éducation et de l’accompagnement des enfants, la validation du diplôme est nécessaire pour l’exercice du métier.
L’offre et la demande de travail dans le secteur de la petite enfance varient selon l’implantation dans le pays, mais une caractéristique générale du système britannique et le taux d’encadrement assez équilibré : le ratio est de 1 adulte pour chaque enfant de moins de 2 ans, 1 adulte pour 4 enfants entre 2 et 3 ans et 1 adulte pour 8 enfants après les 3 ans.
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L’Espagne
La demande d’équivalence d’un niveau d’étude ou d’un diplôme étranger en Espagne se fait auprès du Centre ENIC NARIC lié au Ministère de l’Education. C’est par le biais de la procédure de reconnaissance des titres à effets professionnels que l’aptitude à exercer un métier réglementé est validée. La procédure pour l’obtention de la reconnaissance professionnelle pour les citoyens européens se fait en deux temps :
- Une première étape « d’accréditation » dans le pays d’origine qui passe par le centre ENIC/NARIC français.
- Une phase de reconnaissance dans le pays de destination de l’aptitude professionnelle qui passe par les ministères (consejerias) des communautés autonomes.
Les professionnels dont le secteur n’est pas réglementé en France ne peuvent prétendre à cette reconnaissance que s’ils ont effectué au moins deux ans d’expérience dans ce domaine sur la dernière décennie d’activité professionnelle.
Dans le cas de l’Espagne, il faut prendre en compte les spécificités juridiques et administratives de chaque région autonome. Bien que l’Etat central statue en généralité, ce sont les administrations des communautés qui précisent les lois.
Les guarderias correspondent aux garderies et crèches en Espagne et accueillent les enfants jusqu’à l’âge de 3 ans. Ces garderies sont privées ou publiques et les parents actifs peuvent par ailleurs bénéficier d’une aide financière s’ils optent pour un établissement public.
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l'Allemagne
L’Allemagne
En Allemagne, la reconnaissance des diplômes est organisée au niveau des Lands (régions). Il y a aussi une distinction entre professions réglementées et non réglementées. Aucune reconnaissance n’est nécessaire pour l’exercice d’un métier non réglementé, la candidature se fait directement sur le marché du travail avec le certificat français.
Selon l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques), l’Allemagne a porté depuis quelques années des efforts dans la création d’établissements d’accueil collectif dans le domaine de la petite enfance. En effet, l’adoption de lois successives quant à l’ouverture de crèches a permis une redynamisation du secteur professionnel en augmentant la demande en personnel.
En vue de la complexité des procédures d’équivalence, il est important de pouvoir compter sur des informations fiables pour éviter toute perte de temps. Nous vous recommandons dans le cadre de la petite enfance de contacter les autorités compétentes précédemment mentionnées pour obtenir tous les détails nécessaires aux démarches administratives.
N’oubliez pas d’étudier les différences culturelles liées au secteur de l’éducation qui peuvent varier ou même se montrer cruciales dans certains cas.
Quoi qu’il en soit, pas besoin d’être à un endroit particulier pour vous former dans le but de travailler dans la petite enfance ! Grâce à la formation à distance, vous étudiez où vous voulez, quand voulez !