Métier
Sous-officier de la gendarmerie
Vous êtes en excellente condition physique, et vous aimez faire appliquer la loi ? Vous faites preuve de sang-froid dans toutes les situations, et avez un goût prononcé pour le travail administratif ? Pourquoi ne pas devenir sous-officier de la gendarmerie ? Un premier pied dans l’univers de la gendarmerie, qui vous permettra d’évoluer dans votre carrière. Suivez ce guide concocté par Espace Concours pour tout comprendre du métier de sous-officier de gendarmerie.
Pour devenir sous-officier de gendarmerie :
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Quelles sont les missions du sous-officier de gendarmerie ?
Le sous-officier de gendarmerie est un gendarme. C’est donc un militaire, contrairement au fonctionnaire de police. Il partage cependant de nombreuses prérogatives avec ce dernier. Comme son collègue policier, il est rattaché au ministère de l’Intérieur. Face au fort sentiment d’insécurité ressenti par nos compatriotes, 5 000 sous-officiers de gendarmerie sont recrutés chaque année.
Le sous-officier de gendarmerie a pour mission principale d’assurer la protection des personnes et des biens. Il doit aussi maintenir l’ordre, porter assistance aux personnes, garantir la tranquillité publique et assurer la défense du territoire national, à l’intérieur ou à l’extérieur de nos frontières.
Selon son lieu d’affectation, son quotidien s’articule autour de trois grands axes :
- la mission de police judiciaire (environ 40 % de son activité): il travaille sur des enquêtes comme les meurtres, les agressions ou les trafics de drogues et participe au recueil des preuves ainsi qu’aux interrogatoires des mis en cause. Ce travail de police judiciaire peut également l’amener à lutter contre toutes formes de délinquance, mais aussi contre le terrorisme
- la mission de police administrative : ce sont les fonctions de maintien de l’ordre et de sécurité sur la voie publique. Pour cela, il s’attèle à des activités de secours et d’assistance, ainsi qu’à des contrôles routiers et d’identité (assistance sur les lieux des accidents, recueil du taux d’alcoolémie des usagers de la route…)
- les missions liées au statut militaire du sous-officier en gendarmerie : le sous-officier de gendarmerie peut être mobilisé pour assurer la défense du territoire national, en cas de menace terroriste ou militaire. Il peut également être envoyé sur des missions dans d’autres pays pour des interventions de protection des personnes et des biens de la nation (rapatriement de Français vivant à l’étranger, etc.)
Le sous-officier de gendarmerie habite toute l’année à la caserne, où il dispose d’un logement de fonction qu’il peut occuper avec sa famille.
Les deux grands types de gendarme
Il existe deux types de gendarmes : le gendarme opérationnel, qui travaille sur le terrain, et le gendarme de soutien technique et administratif.
Le gendarme opérationnel
Il exerce principalement son emploi au sein de la gendarmerie départementale ou en tant que gendarme mobile. Le sous-officier de gendarmerie départementale est en contact avec la population locale, qu’il est amené à bien connaître. Cela peut être la population d’un canton, d’un arrondissement d’une grande ville… Il est plus sédentaire, et accueille les usagers qui en ont besoin à la gendarmerie.
À l’opposé, on trouve le gendarme mobile : appartenant à un escadron et très souvent en déplacement, il est en charge du maintien de l’ordre public autour d’événements et de sites sensibles (manifestation, concert, cérémonie, événement politique, protection d’ambassades, déplacement de prisonniers etc.). Comme le sous-officier de gendarmerie départementale, le gendarme mobile exerce sur le terrain, au plus près de la population.
La gendarmerie de soutien technique et administratif
Majoritairement affectés à la gendarmerie départementale, ces sous-officiers ont des prérogatives techniques et/ou administratives; comme les ressources humaines, la gestion logistique et financière de la gendarmerie, les affaires immobilières, la restauration collective, la conduite ou la réparation des auto-engins blindés, l’armurerie et la pyrotechnie, l’imprimerie et enfin, l’infirmerie.
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Quelles sont les qualités requises pour faire un bon sous-officier de gendarmerie ?
En plus des nombreux savoirs et savoir-faire indispensables pour ce poste, devenir sous-officier de gendarmerie implique un savoir-être et de nombreuses qualités :
- Rigueur et discipline
- Intégrité, sens de l’honneur
- Courage
- Réactivité
- Bonne résistance au stress et à la fatigue
- Diplomatie, tact
- Esprit d’analyse
- Esprit d’équipe (Solidarité entre collègues, etc.)
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Comment devient-on sous-officier de gendarmerie ?
Pour devenir sous-officier de gendarmerie, une seule voie est possible : le concours d’entrée à l’école de gendarmerie (niveau baccalauréat, il correspond à la catégorie B de la fonction publique).
Pour pouvoir passer le concours de sous-officier de gendarmerie, il faut :
- posséder le bac ou un diplôme équivalent
- être âgé de plus de 18 ans et de moins de 35 ans l’année du concours
- jouir de ses droits civiques
- pouvoir présenter un extrait de casier judiciaire vierge
- être physiquement déclaré apte
- ne pas s’être présenté plus de 3 fois au concours
Après avoir été reçu au concours de sous-officier de gendarmerie, vous intégrerez l’une des écoles de la Gendarmerie (à Châteaulin, Chaumont, Dijon, Montluçon et Tulle).) pour une durée de 12 mois (9 mois de cours à l’école suivis de 3 mois de stage). Pendant cette période, vous serez rémunéré 1 200 euros net. Vous signerez alors, avant même le début de votre année de formation, un engagement pour 6 ans minimum. Vous serez nommé gendarme et recevrez le Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie , un diplôme équivalent au baccalauréat.. -
Quel est le salaire d’un sous-officier de gendarmerie ?
La rémunération nette mensuelle du sous-officier de gendarmerie est d’environ 1 200 € en début de carrière, un salaire auquel viennent s’ajouter des primes et indemnités. N’oubliez pas que vous serez logé, et éviterez ainsi de nombreux frais.
Par ailleurs, c’est un métier où l’on effectue de nombreuses heures supplémentaires rémunérées.
Le salaire d’un sous-officier de gendarmerie peut évoluer s’il monte en grade au cours de sa carrière. Voici un aperçu des salaires nets perçus par les sous-officiers de gendarmerie.
Élève Gendarme : de 1 177 € à 1 660 €.
- Maréchal des logis-chef : de 1 306 € à 1 674 €
- Adjudant : de 1 472 € à 1 753
- Adjudant-chef : de 1 627 € à 1 876€
- Major : de 1 699 € à 2 039 €
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Quels sont les débouchés après le concours de sous-officier de gendarmerie ?
Le sous-officier de gendarmerie peut choisir de poursuivre sa formation afin de rejoindre des entités prestigieuses au sein de la gendarmerie comme :
- le GIGN (Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale), qui intervient en situation de crise (prise d’otages, attentats…). Pour entrer au GIGN il faut avoir 4 ans d’ancienneté en tant que sous-officier de gendarmerie, être âgé de moins de 32 ans. La sélection est impitoyable, et la retraite du groupement intervient dès 40 ans pour les gendarmes (44 ans pour les gradés et 48 ans pour les majors)
- La garde nationale, qui protège les institutions de la république.
- La Gendarmerie en Unités de recherche
- Le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne
Vous pouvez aussi choisir de vous former au métier de gendarme maître-chien, gendarme marin, mécanicien ou pilote d’hélicoptère…
Après quelques années, vous pourrez passer le concours d’officier de gendarmerie.
Comment se former ?
Ma préparation au concours de Sous-officier de gendarmerieL'équipe pédagogique d'Espace Concours vous propose une préparation à distance complète
