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Thème sanitaire et social : les maladies cardio-vasculaires
Les maladies cardio-vasculaires
Les maladies cardio-vasculaires sont les maladies qui concernent le coeur et la circulation sanguine. Leur expression la plus courante dans les pays occidentaux est la maladie coronaire qui est responsable de l’angine de poitrine ou angor et des infarctus.
Quelques chiffres en France et dans le monde
Cela concerne pour la France plusieurs centaines de milliers de personnes…
Le taux de décès à la phase aîgue de l’infarctus s’est amélioré, passant de 8,8% à 4,4% d’après la dernière étude (2006) depuis qu’une prise en charge urgente est réalisée dès les premiers symptômes.
On recense 70 à 100 000 décès par mort subite de l’adulte chaque année et au total, les maladies cardio-vasculaires tuent 150 000 à 180 000 personnes par an, ce qui en fait la première cause de mortalité du pays selon les années.
L’OMS chiffre à environ 1/3 des décès dans le monde ceux causés par les maladies cardio-vasculaires.
La réduction des facteurs de risque cardio-vasculaire et la meilleure prise en charge thérapeutique ont permis cependant de diminuer de près de moitiè le nombre de décès d’origine cardiaque aux États-Unis entre 1980 et 2000.
Liste de maladies cardiovasculaires
- Maladies des coronaires : Angor (ou angine de poitrine),Infarctus du myocarde
- Maladies du muscle cardiaque : Cardiomyopathie, Insuffisance cardiaque
- Maladies des valves cardiaques : Endocardite, Valvulopathies cardiaques
- Maladies du péricarde : Péricardite
- Maladies du rythme ou de la conduction cardiaque (rythmologie) : Syncope d’origine cardiovasculaire, Troubles de la conduction cardiaque, Troubles du rythme cardiaque
- Maladies des vaisseaux : Anévrisme, Artériopathie oblitérante des membres inférieurs, Dissection aortique aiguë, Hypertension artérielle pulmonaire, Maladie thrombo-embolique
- Autres : Arrêt cardio-circulatoire, Cardiopathie congénitale, Hypertension artérielle, Hypotension artérielle, Tumeurs du coeur
Note
Par ailleurs, si plus de personnes étaient formées aux gestes de premiers secours, on estime que l’on pourrait passer de 2 % à 20 % de survie à une mort subite (en 2004, environ 6 % seulement de la population française est formée aux gestes de premiers secours).